Relecture des publications
Après une petite discussion collective autour du projet, nous constatons qu’il est encore difficile d’imaginer des expériences scientifiques capables de faire avancer le projet, sans maitriser les aspects plus techniques de notre sujet. Nous passons donc la matinée à relire les publications collectées jusqu’ici afin de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la production des sons.
On retiendra que :
- La vessie est un organe relativement peu efficace pour la production des sons, dans la mesure où son anatomie semble atténuer/absorber les sons plutôt que d’amplifier le signal (Fine, 2012)
- Malgré la description anatomique de la vessie natatoire, il est difficile pour nous d’appréhender un matériau que nous n’avons pas encore vu, touché, expérimenté.
Le pisciculteur du Vercors
Malgré nos allers et venues matinales entre les différentes poissonneries de Grenoble ( Halles Sainte-Claire, marché du cours Jean-Jaurès, la poissonnerie des dauphins), nous n’avons pas encore réussi à nous fournir en vessies natatoires : la plupart des poissonniers reçoivent leurs produits vidés et, malgré nos demandes, nous ne parvenons pas à obtenir ni viscères, ni poisson entier.
Nous décidons donc d’aller chercher le poisson à la source, chez un pisciculteur de la région. Autour de Grenoble il y a hélas peu de poisson, excepté la truite qui, fort heureusement, possède en théorie une vessie natatoire.
Nous cheminerons jusqu’à la ferme “les truites de Vernaison” (Echevis) pour acheter 5 beaux spécimens au producteur.