2018.01.31 – Comprendre la vessie natatoire

Compréhension de la vessie natatoire

Le matin, nous récupérons à la poissonnerie des Halles de Grenoble, des morceaux de merlu / colin sur lesquels pourraient se trouver des vessies natatoires. 

Le poisson possède en effet une vessie natatoire mais celle ci est solidaire des vertèbres. Nous observons chez le merlu la présence d’un autre tissu plus cartilagineux qui semble supporter la membrane fine de la vessie : celle-ci est en effet constituée par un  tissu fragile qui se déchire très facilement lorsque l’on supprime le support cartilagineux.

Cette poche d’air ne ressemblant pas à ce que nous avions pu imaginer, nous recherchons si il existe différentes formes de vessies, en lisant notamment un texte sur l’évolution des vessies.

Nous regardons également si d’autres espèces de poissons pourraient avoir une vessie moins fragile. Parmi elles la truite, la carpe koï, la perche, le gardon, l’ablette… et oui, Les carpes aussi ont une vessie.

De nouvelles données sur le rôle de la vessie natatoire

En cherchant des techniques de dissection, Térence découvre l’importance de la fréquence de résonance de la vessie natatoire sur l’audition des poissons. Cette poche résonnerait et permettrait l’amplification des sons correspondant à sa fréquence de résonance.

Citation : Schulz-Mirbach T, Metscher B, Ladich F (2012) Relationship between Swim Bladder Morphology and Hearing Abilities–A Case Study on Asian and African Cichlids. PLoS ONE 7(8): e42292. doi:10.1371/journal.pone.0042292

journal.pone.0042292

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